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Maman poupée, Bébé citrouille
29 mars 2015

Maman désesperée : Les poussées de croissance

               "Oh mon bébé, s'il te plait, qu'est-ce qu'il t'arrive ?"


S'il est normal pour un bébé de pleurer, et que certains sont plus ronchons que d'autre, il y a des périodes ou c'est véritablement terrible.
A huit jours, Bébé Citrouille s'est mit à pleurer... Hurler pour être plus précise, et presque sans s'arrêter. J'ai passé douze heures d'affilé avec ce tout petit bébé dans les bras qui se débattait et s'étouffait à force de sanglot. Et douze heures, c'est très long et très fatigant.

Depuis la maternité il me réclamer le sein toutes les deux heures : une tétée se terminait vers 14h28, une autre commençait à 16h28. Une véritable horloge ce bébé ! Mais ce jour là, en plus de hurler à me fendre le cœur, les tétées duraient jusqu'à une heure et demie, entrecoupées de haut le cœur et de crise de larme. Autant pour lui que pour moi, d'ailleurs. Et évidement, "habituée" à ce qu'il ne réclame que toute les deux heures, et aussi dans le souhait de soulager mes seins extrêmement douloureux, j'essayais comme je le pouvais de le faire patienter... Voila comment je me suis retrouvée à trois heures du matin à emmailloter mon bébé, un peu plus serré que d'habitude. Voila comment il s'est endormit d'épuisement à peine le plaid rabattu. Et évidement, j'étais fière de moi, d'être resté aussi longtemps sans m'énerver. Même que Bébé Citrouille, il a dormit pendant cinq heures d'affilées.

 

Sauf que ce n'était pas fini du tout. A son réveil, il a prit une "courte" tétée de vingt-cinq minutes, et m'a aussi fait un très grand sourire. Le temps de lui changer sa couche, et c'était reparti pour les larmes. Et épuisée de la veille, seule parce que Papa Doudou était parti, j'ai fini par faire ce que chaque mère exténuée fait quand elle est seule. Après trois nouvelles heures de hurlement, je l'ai posé dans son lit, et j'ai pris dix minutes pour sortir de la maison et pleurer, et crié, et dire (toute seule, bien évidement) que je ne voulais plus de ce bébé. Je n'en pensais certes pas un mot, mais si quelqu'un m'avait écouté, il aurait pu penser que c'était la vérité. Mais entendre ses hurlements par la fenêtre, je crois que c'était la pire punition du monde.
A partir de là, je me suis sentie incapable de m'occuper convenablement de lui, je pensais qu'il ne m'aimait pas, et je le berçais en lui disant "Pourquoi tu ne veux pas te calmer que Maman puisse te chanter une chanson ? Maman est là, Maman ne va pas partir, Maman t'aime très, très, très fort...". Rien y faisait et à chaque fin de tétée, ou mes seins étaient de plus en plus endolorit, quand je commençais à m'endormir, il recommençait à pleurer.

Ce soir-là, je suis sorti de la maison pendant une heure et demie, laissant ma Citrouille hurlante à son Papa, parce que je ne pouvais tout simplement plus entendre de bruit. Et j'ai pleuré toute les larmes de mon corps. Quand je suis rentée, Papa Doudou m'a prit dans ses bras en me disant que j'étais une très bonne mère. Bébé Citrouille dormait dans son transat d'un air paisible, et ces deux jours de cris et de souffrance furent totalement effacé. Je le regardais et je le trouvais beau, et je l'aimais. Il s'est réveillé dans le quart d'heure qui a suivit, je l'ai couché prés de moi dans le lit parental, et je me suis endormie pour de bon en lui laissant les tétés en "libre service".

Le troisième jour fut bien moins difficile, sauf le soir ou les pleurs n'en finissait plus, et ou j'ai de nouveau fait plusieurs évasions de dix minutes. Et enfin, au matin, plus rien. Bébé Citrouille se portait à merveille, et étais redevenu un bébé relativement calme et serein.

 

Et pendant quelques jours, tout s'est très bien passé. Je dis quelques jours, parce qu'à son quinzième jour de vie, tout a recommencé. Et quand je disais précédemment "n'oublies pas qu'on oublie vite", ça peut aussi s'appliquer à ça.

C'est pendant ces trois jours là que j'ai apprit, via des recherches sur internet et les sujets sur différents forums, l'existence des "poussées de croissance" aussi appelé "poussées de développement". Pourquoi personne ne m'avait prévenu avant ? Ca aurait été tellement plus simple et rapide... Et voila, je me retrouvais alors à pleurer et à m'excuser au près de mon bébé...


Alors, les poussées de croissance, c'est quoi ?

Et bien ce sont des périodes où bébé est très grognon pour certain, et à la limite du supportable pour d'autre. Il réclame le sein en permanence, pleur de faim, de fatigue, de colère et même peut-être de douleur. Et souvent on pourrait croire qu'il se sente seul, même dans les bras.
Elles durent entre trois et dix jours (et je remercie l'univers, pour le mien c'était trois jours à chaque fois).
Et elles arrivent chez la majorité des bébés à une semaine, trois semaines, six semaines, trois mois et six mois.

Certains sites de "spécialistes" affirment qu'on ne parle plus de poussée de croissance parce qu'en vrai cela ne correspond pas à une période ou bébé grandit et bla bla bla bla...
Mon bébé de six mois pèse 9,600kg et porte du douze mois. Après chaque poussé de croissance il à fallut changer de taille de couche ou/et de vêtements. Ca n'a peut-être pas de lien, mais je n'arrêterais pas de parler de poussée de croissance, noméoh !

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Qu'en est-il pour Bébé Citrouille ?
Et bien Maman Poupée à fini par comprendre que tout ce qu'il fallait a son petit, c'était du tété en permanence.
Bon, par contre, lui c'est  un peu un cas à part, certes il n'a fait que des poussées de trois jours, mais il en a fait tous les quinze jours jusqu'à trois mois, et ensuite plus rien. Il vient de finir celle des six mois, elle a été difficiles, il avait vraiment l'air d'avoir mal aux jambes, et moi qui suis presque anti-médicaments, je lui ai donné du doliprane tous les soirs même si sa température n'a pas dépassé 37,8°.
J'espère que c'était la dernière, mais je m'attends, dans le doute, à en avoir une nouvelle vers neuf mois.


Mais courage, ce n'est finalement pas si terrible, et n'oubliez pas : tous les bébés passent par là. Vous avez un prétexte pour resté allongé toute la journée avec votre bébé et en plus pour dormir avec lui la nuit (et si papa n'est pas content, tant pis !).

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